[idée] Pour un "capitalisme populaire"

 

Lu sur Front Populaire le 15 février 2023

 

Ni lubie gauchiste, ni tapis rouge déroulé au capitalisme globalisé : le capitalisme populaire est une idée gaullienne qui vise à l'émancipation des travailleurs, qui deviennent sociétaires plutôt que simples salariés. 

 

Claude Mineraud a longtemps travaillé sur le sujet, et il en est ressorti un livre : Le capitalisme populaire : la solution contre les destructions du néolibéralisme, publié aux Éditions du Plénître.

Michel Onfray et Stéphane Simon ont signé la postface du livre de Claude Mineraud. 

Elle est retranscrite ici.

« Hier la participation, demain le capitalisme populaire

Le 17 août 1967, le général de Gaulle, président de la République, promulgue une ordonnance qui ouvre aux salariés une participation aux résultats de leur entreprise.

Depuis longtemps déjà, il rêve d'un capitalisme de « 3e voie » entre communisme déshumanisé et inhumanité capitaliste. « Les possédants sont possédés par leurs possessions » disait-il. Dès 1948, en déplacement à Saint-Étienne, il propose que « les chefs, les cadres, les ouvriers fixent ensemble, entre égaux, les conditions de leur travail, les rémunérations. » Avant de poursuivre, à Paris : « Nous, peuple français, nous voulons que les travailleurs deviennent des sociétaires, au lieu d'être des salariés. ». 

Les conservateurs, les libéraux, comme les socialistes, n'ont eu de cesse de dénigrer ce chemin original. L'idée sera reprise une dernière fois par le Général à l'occasion du référendum de 1969 qui devait provoquer son départ.

Inspiré par ses expériences expériences personnelles et la conviction que le néolibéralisme est devenu mortifère, Claude Mineraud, fondateur, à 29 ans, de sa première entreprise, propose de substituer radicalement au capitalisme financier mondialisé un capitalisme populaire, dont il décrit le mode d'emploi dans des pages écrites avec une plume que l'âge et l'expérience n'ont pas refroidie. »

          Michel Onfray et Stéphane Simon

 

Un concept qui laisse à penser à ce que propose l’Économie Sociale et Solidaire avec les formes coopératives et mutualistes avec les principes "un homme une voix" ou "le partage des profits", mais qui serait décliné à toute l'économie.

 

A retrouver ici.

 

_Une veille partagée par Alexis