Lu sur Alternatives économiques le 25 août 2023
"Les discours pro-innovation se nourrissent de trois mythes :
- un mythe économique selon lequel l’innovation est la condition de la croissance économique,
- un mythe managérial où elle est la condition de la prospérité des entreprises,
- et enfin un mythe social où la participation à des projets d’innovation est la promesse d’une émancipation sociale des individus.
Ces trois mythes se trouvent aujourd’hui mis à mal par la révélation des effets indésirables des innovations technologiques, qu’il s’agisse des dégâts environnementaux et sociaux qu’elles causent ou de la perte de sens des salariés et des citoyens vis-à-vis d’une course dont ils doutent des finalités et des méthodes employées."
Deux pistes sont proposées par le chercheur :
- "la responsabilisation des acteurs de l’innovation d’une part : "Tout l’enjeu est, pour reprendre la proposition du philosophe Hans Jonas4, de concevoir une responsabilité projective, orientée vers le futur. Dans cette perspective, il s’agit de concevoir et de déployer de tels dispositifs de responsabilisation."
- la sobriété d’autre part" : "explorer sérieusement le potentiel d’innovations sobres en ressources matérielles, énergétiques, biologiques et en eau"
A PRIMA TERRA, nous pensons que l'innovation n'est qu'un processus au service d'une vision, d'un souhait, d'un choix politique, qu'il soit public ou privé. Parlons-en !
A retrouver ici.
_Alexis

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