[Décryptage] Penser l'innovation territoriale pour les sphères publiques et privées

 

Sortie d'archives de PRIMA TERRA

 

En tant que centre pour l'innovation territoriale, PRIMA TERRA produit beaucoup de recherches appliquées pour décrypter, modéliser, outiller les acteurs accompagnés.

Parmi ses nombreuses pépites, on peut trouver des éléments pour réfléchir sur les modalités de mise en œuvre de l'innovation territoriale.

 

En 2020, nous avions produit deux matrices, sous la forme de roses des vents permettant de naviguer en eaux troubles. 

Des outils qui doivent permettre de donner des clés de lecture et de décision lorsque l'on souhaite, en tant que décideurs d'organisations publiques ou privées, aller dans le sens de l'innovation située, responsable et coopérative.

Ces outils sont particulièrement pertinents pour des décideurs politiques : élus, membres de cabinets, administrateurs, directions générales, actionnaires.

 

Tout d'abord, il est important de se positionner sur la priorité souhaitée lorsque vous souhaitez innover.

1. Souhaitons-nous innover pour "faire avec le ou les territoires d'appartenance" ?
2. Si ce n'est le cas, est-ce l'institution ou une partie prenante qui est prioritaire dans notre stratégie d'innovation ?
3. Est-ce un souhait d'innover réellement en remettant en question nos pratiques ou est-ce davantage un moyen de redorer notre image structurelle ?

 

Une fois répondue à ces premières questions, il est temps de passer à la mobilisation de l'une des roses des vents.

Retour en images.

 

• L'une est focalisée sur la sphère privée.

 

 

Il est important de souligner que depuis, nous avons évolué sur un certain nombre de conditions citées ci-dessous depuis 2020. 

Nous pouvons citer la "Responsabilité Sociétale des Organisations", qui nous semble être intéressante à questionner sous le prisme de la "Responsabilité Territoriale des Organisations". Cette dernière mobilise en effet davantage une recherche de réponses à des enjeux vitaux des sociétés locales (l'accès à l'eau potable, à des sources d'énergies, à des logiques d'insertion sociale...) que de la recherche de réponses à des prétentions universalistes comme le propose la RSE (égalité femme-homme, discriminations sexuelles et LGBTQI+...).

 

• L'autre est focalisée sur la sphère publique. 

Ici, des conditions pratiques ont quelque peu vieillies, en particulier le design de services publics, là où d'autres sont littéralement en train de s'imposer comme des critères incontournables. 

On peut notamment citer la culture des biens communs, dans un souci d'interrelier les échelles de gestion (l'eau d'un village, d'une rivière, d'un bassin versant...), ou encore l'urbanisme tactique, qui renvoie aux tiers-lieux, à l'immobilier solidaire...

Bien entendu, lorsque l'on se situe dans la sphère privée de l'Economie Sociale et Solidaire (associations, coopératives, mutuelles, fonds de dotations et fondations), le positionnement est davantage à l'intersection et dans l'hybridation des pratiques des sphères présentées ci-dessus.

Si cela vous intéresse, vous pouvez dès à présent les télécharger en ligne dans la rubrique "Ressources libres".

Par ailleurs, il est possible de nous faire intervenir pour une conférence, une formation, un accompagnement. Contactez-nous !

 

 _Une sortie d'archives proposée par Alexis