Lu sur le Labo des tiers-lieux le 12 juillet 2022
"À l’innovation sociale de l’éducation populaire répond « l’innovation ouverte » du tiers lieu. Si l’éducation populaire mobilise des cœurs de métiers propres au lieu, le tiers lieu croise un ensemble de processus collaboratifs appelant des compétences externes."
"Une refondation socio-économique en temps de crise ne pourra se faire sans la prise en compte des populations des territoires parfois appelées « public », « usagers », « clients », « habitants ». Quels que soient les termes, elles doivent être les principales actrices de ce changement parce qu’elles sont en mesure d’apporter un décalage, d’autres perceptions et compréhensions d’un « tout-monde » pour emprunter cette notion aux écrivains antillais de la créolité. A l’opposé d’une identité chosifiée et d’un patrimoine figé, la créolisation conduit à penser une identité-relation et une culture rhizome comme organisation de notre rapport au monde."
"C’est ici que les mouvements d‘éducation populaire et les tiers lieux peuvent se croiser en partageant leurs outils et leurs compétences ; non pas dans un partenariat de territoire, mais dans la redéfinition commune de centralités populaires. Il n’y a donc pas de lieux labellisés, mais la négociation d’espaces-temps dédiés à une intermédiation et une réflexivité. Ce « hors lieu » interroge les lieux."
"Entre les processus en cours de la transition (espaces d’intermédiation1), de la métamorphose (espaces de recomposition2) et de l’effondrement (espace d’autonomisation3), il ne s’agit pas de composer avec un modèle unique de développement et d’aménagement du territoire, mais de remettre au centre d’une relation au vivant les espaces hybrides que nous avons essayé de définir. "
A retrouver ici.
_Un décryptage partagé par Alexis

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